20 % des entrepreneurs indépendants se voient refuser un crédit hypothécaire. C’est ce qui ressort d’une étude menée en 2016 en Belgique. Et ce n’est que le sommet de l’iceberg. Si toutes les entreprises rencontrent des difficultés à tout moment de leur existence, les entrepreneurs qui exercent seuls leur fonction sont plus touchés que d’autres. Notre analyse de la question.
Une confiance moindre des institutions de crédit
L’une des premières difficultés de l’auto entrepreneur dès qu’il commence son projet est le financement. Si certaines personnes se lancent après avoir effectué des économies et des études comme les avocats ou les médecins, d’autres le font après une idée qu’ils veulent juste réaliser. Dans les deux cas, faire appel à un crédit est toujours une étape importante qui nécessite bien souvent l’accompagnement d’un expert en comptabilité à Bruxelles, pour en savoir plus, visitez le site en ligne.
La difficulté se rencontre dès le début dans le cadre de la recherche de votre futur local. En faisant appel à un crédit hypothécaire, vous avez besoin d’un immeuble comme gage. Or, ce n’est pas tout le monde qui a la chance de déjà posséder une habitation propre. Et même pour ceux qui en ont la chance, le crédit qu’ils sont autorisés à obtenir est la plupart du temps moins important que ceux qu’ils espéraient.
Ensuite, le crédit d’investissement n’est pas évident à avoir. Pour cause, le nombre croissant d’entreprises qui n’ont pas une vision objective et détaillée de leur trésorerie. Il faudra faire le bilan des années antérieures et une entreprise en bonne santé avant d’obtenir un crédit d’investissement.
Gestion de la trésorerie
La règle fondamentale est de différencier strictement l’argent de l’entreprise et votre propre argent.
Ensuite, une autre difficulté réside dans la gestion de la trésorerie. Si en Belgique, la création d’entreprise est subordonnée à un certificat de gestion d’entreprise, nombreux sont les entrepreneurs qui ont du mal avec les tâches administratives, juridiques ou comptables. La difficulté n’est pas tant la tâche en elle-même mais plutôt la gestion de votre temps et de l’activité tout en veillant à une comptabilité juste, vérifiée et honnête.
Il faudra par la suite maîtriser vos finances. Avoir un logiciel comptable peut être une solution pour faciliter le suivi si votre activité n’est pas de très grande envergure.
Mais vous pouvez tout aussi bien externaliser l’aspect comptable de la société. Sur ce point, cela vous permettra de vous focaliser sur la production et l’aspect stratégique tout en maximisant la manière dont vos comptes seront vérifiés. Vous pourrez alors confier la gestion et la vérification de votre trésorerie en faisant appel à une agence comptable professionnelle. Il vous suffira juste de bien choisir l’agence qui sera votre collaboratrice. Veillez à prioriser celle qui aura les meilleurs résultats en fonction de son prix. En effet, le rapport qualité prix sera toujours un des critères de choix pour un entrepreneur indépendant qui cherchera un travail bien fait au plus petit prix possible.
Des solutions face au manque de moyens
Si les établissements spécialisés ne vous font pas confiance surtout au début de l’activité, pas de panique, d’autres solutions existent pour vous aider dans ce sens.
Vous pouvez tout d’abord solliciter des investissements privés. En effet, de plus en plus de fonds privés existent de nos jours. Que ce soient des entrepreneurs ou bien des fonds privés, ils ne veulent pas rater la prochaine idée du siècle et si le projet les intéresse et sont porteurs, ils vous aideront à coup sûr.
Mis à part les investissements privés, le financement participatif est également une solution. Il s’agit de faire appel au public directement par l’intermédiaire de plateformes sur mesures. Par rapport à la potentialité de votre plan, faites-en sorte d’avoir un business plan et des débouchés détaillés pour maximiser la participation de chacun.
Enfin, vous avez des proches, des membres de la famille. Il ne s’agit pas de mendier, mais de leur montrer la potentialité de votre projet. En plus, en Belgique, ce proche aura une exonération d’impôts de en ce qui concerne le capital ouvert de l’entreprise.
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